La vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe,
c’est d’apprendre à danser sous la pluie
Cette citation de Sénèque illustre parfaitement la situation que vivent les interprètes depuis le début de la pandémie. Au gré des vagues de cette dernière, ils font montre d’une belle résilience pour satisfaire leurs clients et assurer des prestations de qualité.
Au début de la crise sanitaire, ce virus nous a imposé un sursis professionnel. Aussi intense que sournoise, son immersion dans nos vies a rebattu toutes les cartes de la profession. Les acquis d’hier volaient en éclats et nous nous sommes retrouvés contraints du jour au lendemain de pratiquer exclusivement de l’interprétation à distance.
Les interprètes ont pour autant continué dans la mesure de leurs capacités à satisfaire leurs clients. Interprétant à distance dans des conditions incongrues et loin d’être optimales, ils ont avancé vaille que vaille. Ils ont fait feu de tout bois pour fournir des prestations de qualité. Ils se sont mis au diapason et se sont formés à l’utilisation des différentes plateformes , ils se sont équipés de matériel dernier cri pour assurer leur mission à distance. Les embuches sont nombreuses : couacs techniques, connexion de piètre qualité, interférences, orateur estimant que les petits trous de son portable peuvent faire office de micro, l’absence de contacts visuels. En dépit de tous ces aléas, les interprètes font preuve d’une résilience souvent passée sous silence.
La page de la pandémie n’est pas tournée, à peine sortons-nous d’une vague qu’une autre déferle sans crier gare. Il est à présent certain qu’il va falloir apprendre à vivre avec ce virus et ses variants. Les interprètes ont tenu et tiendront bon, mais une chose est sure qu’elle soit fine, diluvienne, battante ou torrentielle, les interprètes ont appris avec vaillance à danser sous la pluie…
